Construire un cerf-volant est plus complexe qu'il n'y paraît ... Que cela ne t'empêche pas de te lancer. Il faut le construire le plus léger possible sans nuire à sa résistance et veiller à sa stabilité qui dépendra de ses bonnes proportions.
Tu commences par assembler deux pièces en bois - du type tuteur en bambou - de manière à former une croix latine (une branche est plus longue que les trois autres). Elles sont maintenues ensemble par de la ficelle ou des vis : c'est ce que l'on appelle la membrure. La voilure peut être en papier ou en tissu, tu peux même la fabriquer avec des sacs en plastique mis à plat en ôtant les poignées, et cousus ensemble à la machine. Elles se dessine en rejoignant par des lignes droites les quatre extrémités de la croix. C'est à chacune de ces extrémités également que tu l'attacheras solidement en faisant des noeuds avec de la ficelle. Pour perfectionner ton ouvrage, tu peux tendre des fils de nylon entre les quatre extrémités, sur lesquels tu rabats le bord de la voilure.
La queue joue un rôle très important de stabilisateur directionnel. En théorie, elle doit avoir une longueur d'environ sept fois celle du cerf-volant ; confectionne-la avec une ficelle ornée de morceaux de papier ou de plastique bien noués. Tu tends une ficelle entre les deux extrémités de la baguette la plus courte de la membrure. Tu y attacheras le "fil de retenue", une longue ficelle qui servira au pilote à diriger et tirer son engin volant.
Avant tout, il faut du vent, et de l'espace. Si ça ne marche pas bien, vérifie les proportions et la symétrie. Si tu as découvert la magie de faire évoluer un objet dans l'air en mouvement et que tu veux en savoir plus, adresse-toi à la Fédération française de cerf-volant, 52 rue Galilée, 75008 Paris ou au Cerf-volant club de France, BP 186, 75623 Paris cedex.
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