Pourquoi le printemps ne suffit-il pas pour l'éclosion...

des bourgeons ?

Les conditions climatiques printanières ne sont pas les seules à jouer un rôle dans l'éclosion du bourgeon.
Celle-ci dépend surtout de la façon dont s'est déroulé l'hiver.
Au printemps précédent, des ébauches de bourgeons protégés par de petites écailles se sont formées, à côté des fleurs et feuilels de l'année.
Ces ébauches se sont mises en hibernation dès l'automne et durant l'hiver sous l'effet de la dormance : même s'il a abondamment plu, elles ne se sont pas développées, ainsi se sont-ils trouvés protégés des risques de gel.
A la sortie de l'hiver, grâce au réchauffement des sols et à l'allongement du jour, les racines petit à petit se gonflent de nutriments et de minéraux, et la pompe à séve redémarre.
Sous la montée de sève, les bourgeons vont alors s'ouvrir.
Cependant, s'il n'a pas fait assez froid pendant assez longtemps, au moins quanrante et un jours en dessous de 5°, la dormance se prolonge et la floraison sera très faible.
Un long hiver, froid mais pas trop, est au contraire l'assurance d'un printemps coloré et embaumé.