Au cours d'une patrouille de nuit dans les rues de Toulon, les policiers remarquent que l'aire de stockage des véhicules neufs d'un important garage de la ville est ouverte. Ils y pénètrent et découvrent un homme d'une vingtaine d'années gisant sanns vie, au milieu d'une dizaine de roues démontées sur les voitures. Un peu plus loin, ils retrouvent trente autres roues chargées dans la camionnette du jeune homme. Celui-ci ne porte aucune blessure apparente.
Renseignement pris, il s'agit d'un petit délinquant déjà fiché pour divers larcins. Une enquête est ouverte, une autopsie a lieu et le légiste rend ses conclusions. C'est une mort naturelle. Malgré son jeune âge, la victime est décédée d'une crise cardiaque, consécutive à l'effort violent occasionné par le démontage accéléré de quarante roues et le chargement de trente d'entre elles. La peur d'être pris a dû, en outre, fragiliser son coeur. L'infortuné voleur de roues est mort de stress et d'épuisement.