C'est un curieux problème que se posent les autorités scolaires de Sofia, capitale de la Bulgarie, en ce mois d'octobre 2000. Alors que des mesures ont été prises pour lutter contre une épidémie de poux dans les écoles, la situation, loin de s'être améliorée, n'a fait que se détériorer.
Un enquêteur est nommé. Dans un premier temps, il n'obtient aucun résultat. Les mesures édictées consistent à renvoyer les élèves contaminées trois jours chez eux pour qu'ils subissent un traitement approprié. Le nécessaire a bien été fait, mais, semble-t-il sans le moindre résultat...
C'est en allant interroger les élèves eux-mêmes, que l'enquêteur de l'Education nationale finit par découvrir le pot aux roses. Il surprend un jeune garçon qui cache une boîte d'allumettes et tente de s'en débarrasser, mais l'inspecteur s'en saisit, l'ouvre et découvre à l'intérieur... une dizaine de poux !
Le coupable est bien obligé d'avouer. Depuis les mesures obligeant le porteurs de poux à quitter l'école trois jours, il s'est développé un véritable trafic de ces bestioles dans tout Sofia. Pour échapper aux cours, les élèves achètent des poux aux élèves contaminés. Une fois rentrés chez eux, avant de subir leur traitement, ils les mettent précieusement de côté, pour les revendre à leur tour. La cote de ces petits animaux atteint des sommets au moment des examens.
A la suite de cela, l'administration scolaire a supprimé les mesures de renvoi sanitaire à la maison et la situation a fini par redevenir normale.