Le préfet a fière allure : il a gardé de ses ancêtres vikings des cheveux roux et des yeux bleu-vert.
Il est décidé à améliorer la qualité de vie des Parisiens.
A cette époque, les ordures sont déposées devant les immeubles.
Les chiffonniers passent les premiers pour ramasser les chiffons qui deviendront du papier, puis ils laissent la place aux rats et aux odeurs pestilentielles.
En 1883, le préfet impose de mettre les ordures dans des récipients métalliques avec poignées et couvercle et de les déposer sur le trottoir afin que des tombereaux viennent les emporter.
Ah ! Si M. Poubelle avait choisi lui-même un nom à "son" récipient !
Les Parisiens le feront à sa palce : ils parleront d'abord des "récipients de M. Poubelle" puis, plus simplement, des "poubelles".
Nommé ensuite ambassadeur au Vatican, Poubelle apprit à Rome ce que désignait désormais son nom !