Il existe une incroyable diversité d’œillets, vivaces ou bisannuels, au feuillage persistant, tous faciles à réussir dans un sol riche bien drainé, à condition de toujours supprimer les fleurs quand elles sont fanées.
Dès le mois d’avril et jusqu’à fin août, l’œillet de Chine, le moins rustique, nous offre ses petites fleurs aux couleurs chatoyantes.
Il est apparu en France en 1705 grâce à un missionnaire qui réussit à envoyer les graines par le chemin des caravanes.
En mai et juin, l’œillet mignardise, originaire d’Europe centrale ou d’Orient, offre une floraison particulièrement odorante, avec ses pétales dentelés allant du blanc au rouge foncé.
Cet œillet nain convient pour les bordures et les rocailles qu’il couvre de son feuillage gris-bleu et se reproduit facilement par boutures en plein été.
D’un tapis touffu de feuillage vert sombre, surgissent les ombelles des œillets de poètes aux petites fleurs simples ou doubles multicolores aux pétales ronds.
Ils fleurissent de juin jusqu’aux gelées et ornent nos jardins depuis la Renaissance, améliorés par les horticulteurs belges depuis le XIXe siècle.
Leurs tiges florales s’élevant de 15 à 40 centimètres de haut, ils conviennent aussi pour les bouquets.
S’ils se plaisent, ils se ressèment naturellement.
L’œillet des fleuristes es arrivé avec la huitième croisade, vers 1270.
Cette vivace qui monte à 50 centimètres de haut s’est naturalisée sur les murailles des châteaux et des remparts.
Elle fleurit de juillet aux gelées, mais elle a besoin d’être tuteurée.