Si l'on croit à la réincarnation, Roland Lefebvre serait sans doute l'avatar de Zorro ou d'un... chien policier. Sa propension à s'en prendre aux voleurs, en contrecarrant leurs projets, semble du moins accréditer cette thèse. Jugez-en plutôt !
En juillet 1998, Roland attend un avion à Roissy quand il surprend un groupe de chapardeurs rôdant autour des bagages d'un passager. Il les met en fuite et se voit offrir, en guise de récompense, une coupe de champagne. Quelques mois plus tard, il neutralise un voleur à la ire. La femme qui, grâce à lui, a sauvé son sac à main le remercie chaleureusement. En juin 2000, notre redresseur de torts assiste à un casse chez un bijoutier. N'écoutant qe son courage il prend en chasse le voleur qui s'enfuit sur un scooter. Alors qu'il est sur le point de le rejoindre, l'homme abandonne son deux-roues et s'engouffre dans une voiture. Roland ouvre la portière et s'empare de la mallette contenant les bijoux. Le malfrat se lance à sa poursuite, le rattrape, lui administre un coup de poing en plein visage, récupère la mallette, et remonte en voiture. Estourbi, Roland revient à la charge. Il profited'un embouteillage pour reconquérir le bien précieux, qu'il rapporte, intact, à son propriétaire. Bien quela valeur des bijoux dépasse 800 000 euros, la compagni d'assurances n'octroie au courageux qu'un modeste chèque de... 1 200 euros. Après cette déconvenue, Roland Lefebvre s'est juré de mettre un terme à sa vocation de justicier.
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