La guerre, cette terrible invention des hommes, concerne aussi, parfois, les animaux. En octobre 2005, le journal anglais The Guardian a publié cette information qui fait froid dans le dos, à la suite de l'ouragan Katrina qui a dévasté la région de la Nouvelle-Orléans, une base secrète de l'U.S. Navy dans laquelle étaient entraînés des dauphins tueurs aurait été détruite. Ces mammifères marins, précise le journal, "sont armés de fléchettes empoisonnées, qu'ils portent sur le front et, si jamais ils prennent un baigneur pour un terroriste, ils sont capables de le tuer".
L'U.S. Navy a démenti catégoriquement et on peut sans doute lui faire confiance, aucun incident n'ayant été signalé depuis. Il n'empêche que des études pour transformer des dauphins en bombe ou en autre arme ont été bien menées par plusieurs armées, mêmes si elles n'ont pas abouti jusqu'ici.
Inversement, la guerre a eu pour une autre espèce, les manchots, des effets aussi bénéfiques qu'inattendus. Lors du conflit des Malouines, qui a opposé, en 1982, la Grande-Bretagne et l'Argentine pour la souveraineté de cet archipel austral, de ,ombreux terrains ont été minés. Ceux quin se trouvaient sur des îlots inhabités ont été laissés en l'état, leur présence étant simplement signalée par des panneaux.
Or, on a constaté que les manchots viennent s'y reproduire chaque année en plus grand nombre, à la fin de l'hiver. Les mines ne représentent aucun danger pour eux, leur poids étant trop faible pour les faire exploser, mais elles écartent toute présence humaine et leur assurent la tranquillité dont ils ont besoin.