Longtemps vénéré - ainsi les Egyptiens lui attribuaient neuf vies -, le chat tombe en disgrâce au Moyen Âge.
On l'associe à Satan et il devient le compagnon de prédilection des sorcières dès le XIIIe siècle : toujours condamné à mort lors des procès, il est jeté du haut d'un beffroi.
A Paris, sous le bon roi Henri, lors des fêtes de la Saint-Jean, on lance des chats vivants dans le bûcher allumé place de Grève.
Dans la culture occidentale, l'association du noir, couleur funeste et du chat, animal mystérieux, indépendant, qui voit la nuit, est particulièrement inquiétante : un chat noir traversant la rue annonce un malheur.
Ainsi, Napoléon était terrifié à l'idée de rencontrer un chat noir.
Heureusement réhabilité, de nos jours, il a plutôt la réputation d'attirer l'argent et d'éviter les incendies dans les maisons qui l'accueillent.
Aux Etats-Unis, être suivi par un chat noir est même un bon signe.