entraîne la mort du plus jeune
Durant la guerre de Crimée, les prisonniers russes refusaient d'allumer trois cigarettes avec la même allumette. Qaund on leur en demandait la raison, ils répondaient que la règle orthodoxe donne au seul prêtre le droit d'allumer trois cierges d'un autel "à l'aide du même feu" : nul laïc n'osait prendre une telle liberté sacrilège.
Pendant la guerre des Boers, les hommes de Paul Kruger, excellents tireurs, épaulaient leur fusil chaque fois que les soldats anglais se laissaient aller à l'imprudence de craquer une allumette : à l'affût, ils visaient, tiraient et ne manquaient jamais le troisième fumeur.
Plus tard, la nuit dans les tranchées, les soldats de la Grande Guerre allumaient leurs cigarettes par économie avec une seule allumette. Cela laissait en effet tout le temps au tireur ennemi en embuscade de mettre en joue, de viser et de tirer sur le troisième soldat qui, en bonne logique dans la hiérarchie militaire, était en effet le plus jeune et le dernier à allumer sa cigarette.