Martha Reynolds rentre des funérailles de son mari. Son époux, John, professeur de littérature dans un lycée londonien, vient de mourir à 59 ans, juste un an avant la retraite... Serrant contre elle l'urne qui contient ses cendres, elle arrive dans le pavillon de banlieue qu'elle habite et décide de mettre l'urne sur la cheminée du salon. Mais, le lendemain matin, elle constate, stupéfaite, que celle-ci a disparu. Quelqu'un s'est introduit dans la maison en cassant un carreau et l'a volée. Désespérée, elle porte plainte, mais le surlendemain, une nouvelle surprise l'attend. Le carreau qu'elle avait fait remplacer est de nouveau cassé et l'urne lui a été rendue... mais il manque une partie des cendres.
Elle retourne porter plainte et la police, consciente du traumatisme qu'elle a subi, prend les choses au sérieux. Elle enquête, en particulier, sur la vie privée de John Reynolds et découvre rapidement qu'il avait une liaison dépuis près de vingt ans avec Violet Simson, une de ses collègues. Interrogée, cette dernière ne tarde pas à avouer : elle a pris l'urne et a répandu une partie des cendres dans l'allée d'un bois et au bord d'un lac, cadre de leurs amours...
Mme Reynolds a, bien sûr, éprouvé un choc en l'apprenant, mais elle a jugé que sa rivale ne pouvait être condamnée pour avoir agi ainsi et elle a retiré sa plainte. Violet Simson, qui risquait la prison pour vol avec effraction, n'a pas été poursuivie et John Reynods, qui avait partagé sa vie entre deux femmes, est resté partagé entre elles après sa mort.
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