Chacun connaît la phrase historique que Neil Armstrong a prononcée en posant le pied sur le sol lunaire, en juin 1969 :
"Un petit pas pour moi, un grand pas pour l'humanité."
Mais il en a également dit une autre, beaucoup plus mystérieuse, d'un ton à la fois amical et amusé :
"Bonne chance, monsieur Gorsky !"
A qui s'adressait-elle ? Que signifiait-elle exactement ? Malgré toutes les questions auxquelles il a été soumis, Armstrong a refusé obstinément de répondre pendant plus de vingt-cinq ans. C'est en 1995, lors d'une conférence de presse, qu'il a enfin révélé la vérité. M. Gorsky venait de mourir, et il pouvait désormais parler.
Les Gorsky étaient ses voisins, lorsqu'il était gamin. Un jour, jouant avec des camarades, il envoya sa balle dans la cour de leur maison. Il était allé la chercher et il se baissait pour la ramsser, sous la fenêtre de la chambre à coucher, lorsqu'il a entendu Mme Gorsky dire à son mari :
"Une fellation ! Tu en auras une quand le fils du voisin marchera sur la lune !"
Le mystère était éclairci... Restait une dernière question, qu'on a posée à Neil Armstrong : M. Gorsky a-t-il eu satisfaction après son exploit ? Malheureusement, l'astronaute l'ignorait et nous ne le serons jamais nous non plus.