Trapu, inélégant avec son tronc aussi large que haut, cet arbre singulier semble avoir poussé à l'envers, les racines vers le ciel, ses branches minces et déployées étant dégarnies une grande partie de l'année ; c'est pourquoi on l'appelle "l'arbre sens dessus dessous".
Il est l'emblème du Sénégal, mais il pousse également, avec des variantes, à Madagascar et en Australie.
Son feuilage apparaît au début de l'été, et ses fleurs blanches qui ne durent qu'une nuit font place à des fruits en forme de poches duvetées renfermant une succulente chair blanche et des graines noires comestibles.
Les populations indigènes ont une véritable vénération pour cet arbre mysthique, qui joue un rôle vital sur le plan alimentaire.
Le tronc, en forme de tonneau, est en quelque sorte leur château d'eau qui se remplit à la saison des pluies et peut contenir 140 000 litres.
Puis il se rétracte lorsqu'il se vide, diminuant de circonférence.
Les graines sont bryées pour en extraire de l'huile.
Les jeunes pousses sont mangées en salade.
L'arbre sert d'habitat à des chenilles consommées par la population.
L'écorce est utilisée depuis des millénaires pour le traitement des fièvres et de la malaria.
Les fibres, à l'intérieur du tronc sont tissées pour faire des vêtements.
La pollinisatio, des baobabs est assurée par les chauve-souris roussettes.
Certains de ces arbres sont millénaires... leur espace intérieur peut recevoir une cinquantaine de personnes.
Si tu es tenté par une plante originale, cultive-le en bac chez toi... et sors-le de mai à septembre.