En Italie, comme dans la plupart des pays démocratiques, les programmes satiriques jouent, à la télévision, un rôle de joyeux contre-pouvoir. Ainsi, l'"mission "Le Lene" ("Les Hyènes"), diffusée sur la chaîne Italia 1, qui appartient pourtant à Silvio Berlusconi, brocarde chaque semaine sans ménagement président du Conseil, monistres et responsables politiques.
En octobre 2006, prétextant un sondage express sur la loi budgétaire, Davide Parenti, le producteur, interviewe ciquante parlementaires de tous bords. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que la maquilleuse qui leur éponge le front prélève à leur insu un échantillon de leur transpiration, qui est ensuite confié à un laboratoire pour analyse toxicologique. Les résultats de cet examen "100 % infaillible" sont stupéfiants : un député sur trois est contrôlé positif, 24 % au cannabis et 8 % à la cocaïne !
Bien que l'identité des députés piégés n'ait aps été révélée par "Les Hyènes', le scandale a fait trembler le parlement italien en entraîné une virulente campagne de presse pour une révision de la législation sur les supéfiants.
"J'ai toujour dit que, si l'on faisait entrer un chien policier dans les centres du pouvoir politique, son nez tomberait aussitôt en miettes", a pour sa part déclaré Daniele Capezzone, le chef du parti radical.
Accueil 
