Si votre femme ne vous plaît plus, vendez-la ! Tel pourrait être le slogan provocateur des la secte des Pincha-puri, dans l'Andhra Pradesh, en Inde. En effet, dans cette communauté de cinq mille membres, les hommes changent de femme comme d'autres de pagnes ou de turbans. Le prix de l'épouse mise en vente aux enchères est naturellement fixé en fonction de ses apparence physiques. Jeune et belle, sa valeur peut atteindre plusieurs centaines d'euros. Dans le cas contraire, e mari doit la brader aux polygames désargentés. "J'ai vendu ma premièren femme pour 323 euros. Mais j'en ai déboursé près de 1 000 pour m'en acheter deux autres plus séduisantes", confesse sans honte Subbah. Comme lui, presque tous les hommes de la tribu s'adonnent à plein temps à cette activité, puisque seules les femmes travaillent. Une fois l'affaire conclue, les enfants déménagent pour vivre avec leur mère et leur beau-père, mais restent la propriété de leur père biologique. Comment les femmes Pincha-puri s'accommodent-elles de cette humiliante situation ? Beaucoup mieux qu'on ne pourrait l'imaginer. "Si l'acheteur ne me convient pas, je peux refuser le marché et mon mari n'a pas le droit de s'opposer à ma décision, précise Mina, l'une d'entre elles. S'il me plaît, je m'accorde une nouvelle lune de miel. Dans nos traditions, les avantages sont partagés !"
Nos sexologues s'inspireront-ils de cette méthode, capable semble-t-il de remédier à la routine qui, en Occident, brise un ménage sur trois ?