Dans l'Antiquité, on buvait le vin dans un rhyton, sorte de pot en forme de corne, qu ne pouvait se poser et qu'on reconnait donc au serviteur.
Les Gaulois utilisaient, eux, des gobelets en céramique souvent décorés.
Au Moyen Âge on préférait utiliser de larges coupes qui se passaient de main en main, remplies à ras bord.
L'empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson étant à l'époque une pratique répandue, les buveurs, à tour de rôle, cognaient fortement leur coupe remplie à ras bord contre l'autre.
Ainsi, le premier éclaboussait de son vin le contenu du verre du second qui lui rendait la politesse... garantie d'absence de poison !
de cette époque date,t aussi les gobelets à fond plat en terre, verre grossier ou métal qui seront remplacés au XVIe siècle, grâce aux verriers de Bohême et de Venise, par les grands verres à pied appréciés pour leur transparence.
Au cours du XXe siècle, les verriers se sont rendus compte que les arômes des vins changeaient en fonction du verre.
Chaque région a alors voulu son verre pour promouvoir son vin : large verre ballon ventru pour le bourgogne, petit ballon ouvert pour le beajolais, verre tulipe pour le bordeaux, flûte pour le champagne - mais celle-ci était déjà en usage au XVIIIe siècle.