Les caves à vin sont relativement récentes.
C'est à partir du XIXe siècle seulement qu'on a commencé à construire des caves en sous-sol bien maçonnées.
Il fallait des murs suffisamment enterrés ou isolés pour y maintenir une température idéale située à 12 - 13° C.
La cave doit aussi "respirer" par le sol, l"idéal étant qu'il soit en terre battue ou recouvert de gravillons et de sable pour entretenir un taux d'humidité constant autour de 70 %.
Une bonne ventilation doit assurer un renouvellement de l'air sans créer de courant.
Quelques principes : il est préférable de garder ses bouteilles dans l'obscurité et d'éviter la proximité de machines émettant des vibrations - le vin aime le calme ; pour qu'il soit en contact permanent avec le bouchon, les bouteilles doivent être stockées horizontalement dans des casiers ; enfin, les bouchons étantn perméables aux odeurs, il vaut mieux n'entreposer à côté ni produits chimiques ni fruits et légumes.
Dans l'Antiquité, la manière de garder le vin était bien différente.
Loin de chercher la fraîcheur, les Romains plaçaient leur apothèque souvent au-dessus des pièces chauffées, dans un lieu exposé à la fumée.
Ils procédaient ainsi à une véritable pasteurisation qui limitait les phénomènes altérant le vin.
Les amphores étaient d'abord exposées au soleil, ensuite on les plaçait dans une pièce plus fraîche.
Pendant tout le Moyen Âge, en France, on gardait les vins qui n'étaient pas destinés à vieillir dans un local accolé à la maison, souvent au nord : le cellier ; mais c'est à cette époque qu'on commença à conserver tonneaux et bouteilles dans un lieu souterrain plus ou moins enterré.