En cet après-midi de juin 2004, John Bowman est allé faire ses courses dans le principal centre commercial d'Albany, aux Etats-Unis, mais il ne s'est pas rendu compte que, suite à une défaillance de sa fermeture Eclair, sa braguette est largement ouverte. Nancy Jones, une dame assez âgée et passablement bigote, s'en aperçoit, elle, aussitôt, quand elle le croise dans la galerie marchande. Elle pousse des hauts cris et alerte les vigiles, qui emmènent John manu militari. Ils se contentent pourtant d'une simple remontrance et le laissent repartir après lui avoir donné une épingle à nourrice pour réparer les dégâts. Malheureusement, l'évènement a eu des témoins, dont un journaliste, qui en tire un petit article dans le journal local. La chose, pourrait être simplement gênante, mais il se trouve que John Bowman occupe les fonctions de rééducateur pour jeunes drogués dans un organisme dépendant de la municipalité et que celle-ci, jugeant qu'il était discrédité, met fin à ses fonctions. Il se retrouve au chômage, fait une dépression, ce que ne supporte pas sa femme, qui demande et obtient le divorce. Mais, par chance pour John, l'Amérique est un pays où on peut faire un procès pour à peu près n'importe quelle raison. Sur le conseil d'un de ses amis, il intente une action en justice contre le centre commercial et le juge compréhensif lui accorde, début 2006, 200 000 dollars de dommages et intérêts. Tout finit donc bien John Bowman. Avec cette somme plus que coquette, il peut espérer remonter rapidement la pente, tant sur le plan professonnel que personnel. Il n'empêche que cela fait beaucoup d'évènements et de rebondissements pour une simple fermeture Eclair récalcitrante.