Dans la banlieue d'une ville côtière, une épidémie de cambriolages met en émoi la police bosniaque. Elle convoque ses meilleurs limiers et leur demande de dresser le profil psychologique du malfaiteur. Après avoir étudié son mode opératoire dans les moindres détails, ils concluent avoir affaire à "un criminel endurci, aux méthodes très professionnelles". Au terme de deux semaines de traque, la caméra de surveillance d'une pharmacie dévalisée permet enfin d'identifier le coupable. Il s'agit d'une fillette de onze ans. Comble de l'humiliation pour les enquêteurs : étant mineure, la dangereuse criminelle est à l'abri des poursuites judiciaires ! Quelques mois plus tôt, dans le sud de la France, de mystérieux pyromanes ont semé la terreur dans une cité HLM. Procédant toujours de la même façon, ils enflammaient des journaux imprégnés d'alcool devant les portes des appartements, sonnaient et prenaient la fuite.
La police n'a pas tardé à suspecter de jeunes rôdeurs du quartier, et un important dispositif a été mis en place pour les surprendre en flagrant délit. le stratagème a porté ses fruits, mais, coup de théâtre, le coupable appréhendé est une femme de soixante-quatorze ans ! "Je voulais me débarrasser de ces jeunes, méchants, sales et irrespectueux, qui m'empoisonnent la vie", a plaidé la grand-mère indigne - avant d'être condamnée à un an de prison avec sursis. Soyons sur nos gardes : gamins et seniors ont déterré la hache de guerre !