Ils sont de la même famille, dégageant une odeur aromatique puissante et agréable.
Le thym se présente en petits buissons compacts, le serpolet sous forme de coussinets gazonnants avec des fleurs rose pâle ou blanches.
Ils aiment les endroits caillouteux et ensoleillés.
Depuis l'Antiquité, thym et serpolet accompanent la vie quotidienne des humains, tant pour leurs usages médicinaux et cosmétiques que culinaires.
Ils cumulent un nombre incroyable de bienfaits.
Leurs feuilles sont riches en huiles essentielles dont les propriétés sont mises à profit en phytothérapie : antiseptique, stimulant, stomachique, expectorant, antispasmodique, diurétique...
Des recherches récentes ont montré que l'essence de thym est si forte qu'elle peut tuer un bacille en 40 secondes !
Les Egyptiens l'utilisaient pour embaumer les morts, les Grecs et les Romains en parfumaient leurs plats et leurs bains.
Au Moyen Âge, on s'en servait pour masquer les mauvaises odeurs de la viande et du poisson avariés.
Les nobles en portaient de petits bouquets pour se prémunir des microbes du peuple.
Au temps des Croisades, il stimulait les guerriers ; brodé sur l'écharpe des chevaliers, il symbolisait vigueur et courage.
En cuisine, de tout temps, le thym a fait partie du classique bouquet garni.
Aujourd'hui, l'huile essentielle de thym vient au secours de nos abeilles dont l'existence est menacée par le varroa, un parasite mortel arrivé en France en 1982.
Comme elles raffolent de cette plante qui donne un miel exceptionnel, si on la cultive dans le voisinage des ruches, elles butinent le remède avec les fleurs.