Pour respecter le protocole de Kyoto, qui impose aux pays signataires de limiter sur leur territoire les émissions des gaz à effet de serre, responsables de la dégradation de la couche d'ozone et donc du réchauffement de la planère, l'Australie s'est attaquée à la question avec pragmatisme. Sachant que leur pays compte 115 millions d'ovins, et que les rots des moutons représentent 13 % de la production de gaz nocif, des scientifiques ont travaillé à la fabrication d'un vaccin anti-rots. Le méthane étant produit par des bactéries logées dans l'estomac de l'animal et non par l'animal lui-même, l'équipe du Dr Wright a dû cultiver en laboratoire d'autres organismes méthanogènes pour mettre au point l'antidote, et loimiter ainsi les éructations des pollueurs à quatre pattes. Les résultats ont été concluants puisque la production de méthane a été réduite de 8 % chez les moutons vaccinés. "Je compte bien étendre mes travaux aux bovins, dix fois plus "gazeux" que les moutons, a promis le scientifique. Ensuite, je m'attacherai à recycler les flatulences des uns et des autres en énergie renouvelable." Quand verra-t-on dans le bush australien des voiturettes roulant au pet de mouton ?