Messieurs, vous êtes-vous retrouvés, coincés et suffocants, dans un moyen de transport en commun un jour de canicule ? Incommodés par la chaleur et la promiscuité, sans doute n'avez-vous pas constaté que a légère odeur dégagée par les aisselles des passagères agissait sur vos sens comme un puissant aphrodisiaque ? Pour prouver que ce filtre d'amour est bien réel, Winnifred Cutler, un biologiste américain, est parvenu à isoler et à synthétiser la molécule produite par la sueur féminine. cette substance, baptisée phéromone 10-13, a été testée en double aveugle sur 44 femmes durant six semaines. La moitié d'entre elles ont intégré la molécule à leur parfum habituel, les autres ont utilisé un placebo. Toutes ont consigné méthodiquement les résultats de l'expérience. Résultat : dans 41 % des cas, les femmes du premier groupe ont reçu davantage d'attentions affectueuses de la part de leur partenaire, et 68 % ont observé une augmentation de leur activité sexuelle. les femmes du second groupe n'ont noté aucun changement. Tant que le centre de recherche pour lequel il travaille n'aura pas obtenu de brevet exclusif, Cutler garde sa composition secrète. Il envisage ensuite d'utiliser sa molécule pour lancer une gamme de produits cosmétiques aphrodisiaques. Dans cette attente, pourquoi ne continuerions-nous pas, nous les hommes, à "faire suer" les femmes ?