Originaires de la côte ouest de l'Amérique du Nord, le premier séquoia toujours vert fut découvert en 1794, et les séquoias géants en 1841 au moment de la ruée vers l'or.
Parmi les conifères, ils détiennent les records à la fois de la longévité, de hauteur, et de circonférence.
Certains peuvent vivre deux mille ans, le plus haut du monde monte à 113 mètres, et un sujet aux Etats-Unis a atteint ine telle largeur - 10 mètres ! - qu'un étroit trunnel routier a été creusé à travers son tronc.
Leur écroce rougeâtre et crevassée peut faire 60 cm d'épaisseur, ce qui les protège en cas d'incendie.
L'arbre adulte produit plus de 1 000 mètrs cubes de bois.
Emettant à partir de la souche des rejets qui font apparaître des sujets nouveaux, ils repartent toujours du pied.
En Europe, ils ont été plantés dans la plupart des grands parcs au XIXe siècle.
L'un des plus hauts en France est celui planté en juillet 1856 en l'honneur de la naissance du fils de Napoléon III dans l'Aisne, qui atteint 52 mètres.
Lorsque le botaniste autrichien, Ladislas Endlicher, reçut en 1843 deux spécimens de ses magnifiques conifères, il voulut rendre hommage à la civilisation indienne qui avait maintenu les séquoias pour respecter tout un écosystème et les vénérait comme des arbres ancêtres.
Il dédia ce conifère à un métis qui venait de mourir, fils d'une Indienne et d'un Blanc, connu sous le nom de Sequoyah, et qui avait inventé à lui tout seul un alphabet unique permettant de transcrire les quatre-vingt syllabes que comporte le dialecte cherokee.
En voyant les Blancs lire et écrire des lettres, des livres, des journaux, il avait pris conscience de l'importance de la langue écrite, et avait mis douze ans à accomplir son oeuvre.
Accueil 
