Entre hasard et paranormal, il est difficile d'admettre que les évènements inexplicables qui jalonnent une existence puissent n'être qu'une succession de pures coïncidences. Que peut-on penser, en effet, de la malédiction, qui s'est attachée aux oeuvres de Hans Kinnow, un peintre hongrois qui exerçait son art à la fin des années 1930 ? Ayant acquis une belle réputation, Kinnow se voit confier la réalisation du portrait de l'épouse d'un industriel prospère. A peine l'a-t-il achevé que son modèle succombe à une crise cardiaque. Son client suivant est un banquier de Budapest, lequel meurt à son tour quelques jours après l'achèvement du tableau. Six mois après, lorsque la fille d'un médecin rend l'âme sans raison après avoir posé pour lui, Kinnow jure de ne plus toucher à ses pinceaux. Beaucoup plus tard, tombé éperdument amoureux, e peintre succombe à la tntation de portraiturer sa fiancée. mal lui en prend : la belle décède d'une pneumonie foudroyante, alors que la toile n'a pas eu le temps de sécher. Déprimé, rongé par la culpabilité, l'artiste abandonne la peintur une nouvelle fois, vivote de petits métiers, et disparaît dela circulation. En 1938, la police retrouve son corps sans vie dans la chambre d'une pension sordide. Et découvre à ses côtés, gisant sur le sol, un dessin exécuté au fusain : un autoportrait !