Chansons populaires

Le soldat marin

Tirant à la mélice un triste sort m'arrive
Je suis soldat pour partir au dixième de marine
Au dixième de marine je suis pour m'en aller
Mon père aussi ma mère jamais je ne les reverrai.

Embarquant pour Toulon l'an 1840
Il y aura 34 ans le 24 novembre
Partir en Amérique dans les Etats-Unis
Partir en découverte dans ces mauvais pays.

Embarquant à l'Île de Bourbon aux colonies françaises
Là où j'ai pensé dans cres jeunes Marseillaises
La ville de Marseille là où je suis né.
Où est toute ma famille et toutes mes beautés.

Embarquant à l'Île de Bourbon Saint-Pierre La Martinique
Sur le grand océan et la mer Baltique
Le drapeau de la France il a fallu monter
Pour faire voir aux sauvages que nous étions français.

Quand nous fûmes rendus bien loin bien loin d'ici sur mer
Vient un grand coup de vent une grande tempête
Mais notre capitaine sur le pont qui tremblait
Nous dit adieu belle France jamais je ne la reverrai.

Trois tempêtes ont passé il a fallu lever l'ancre
Courage matelot sur le pont tout le monde
Le temps est favorable il nous faut voyager
Il faut monter les voiles ça sera pour naviguer.

Sur le bord de la mer un navire nous attaque
Mais c'étaient des Anglais tirant sur la frégate
Les bords de leurs navires furent tous renversés
Nous leur ont bien fait voir que nous savions tirer.

Mais 300 lieues plus loin un autre nous fait signe
De trois coups de canon nous lui crions qui vive
Ce malheureux navire content de nous trouver
C'était pour le deéfendre de ces méchants Anglais.

A 300 lieues plus loin je vois venir une sirène
Nous sommes tous perdus car voici la baleine
Un brave camarade lui ferta sur le dos
La valeine al'est morte honneur aux matelots.

Nous sommes dans un mauvais pays

Nous sommes dans un mauvais pays
Le pays de la montagne
Car nous vivons très mal ici
Nous mangons que d'la castagne
Mon père m'a dit mes enfants
Pour gagner votre vie
Il faut aller droit à Paris
Et vous les faire voir
Vos armottes en vie.

Nous voilà donc tous les deux partis
Moi et ma p'tite soeur Georgette
Avec(que) notre petit jeu
La marmotte aussi la vielle
Moi qui suis si divertissant
Surtout en compagnie
Je joue de la vielle en passant
Ma soeur leur fait voir
Sa marmotte en vie.

Un bonhomme de soixante ans
Qui est vieux qui est fou qui radote
Il dit à ma soeur en passant
Fais-moi voir ta marmotte Entre dans mon appartement
Contente mon envie
Je t'y paierai millier comptant
Et tu m'la feras voir
Ta marmotte en vie.

C'est à Paris comme en tout lieu
Y'a des gens tr-s charitables
Qui donnent de l'or et de l'argent
Aux jeunes filles qui sont aimables
Ma soeur a fait notre bonheur
Pour tout notre vie
Ca fait que ni moi ni ma soeur
Nous n'y ferons plus voir
Nos marmottes en vie.

Nous voici z-à Pâques

Nous voici z-à Pâques, au joli printemps (bis)
Au joli printemps, si jolie lie
Au joli printemps, si joliment.

Le fils du roi s'en revient
S'en vient les ramassant...

Il en ramasse tant
Qu'il en remplit ses gants...

Il les porte à sa mie
Pour lui faire un présent...

Tenez tenez dit-il
Tenez voici mes gants.

Ne les mettez dit-il
Que deux ou trois fois l'an...

Première fois à Pâques
Et l'autre à la Saint-Jean...

La troisième à nos noces
Avant la fin de l'an...

Le rosier

A main droite y a-t-il un rosier (bis)
Qui porte rose au mois, au mois
Qui porte rose au mois de mai.

Entrez en danse joli rosier (bis)
Sortant de danse vous embrass'rez
Celui d'la danse (ou cell' de la danse) que vous voudrez.

Bal-ronde de la Saint-Jean

Dis donc mon grand Pierre
Veux-tu t'marier
Dis donc mon grand Pierre
Veux-tu t'marier

Si tu veux une femme
Va-t'en t'la chercher
Si tu veux une femme
Va-t'en t'la chercher

Dis donc ma Jeannette
Veux-tu t'marier
Dis donc ma Jeannette
Veux-tu t'marier

Si tu veux un homme
Va-t'en t'le chercher
Si tu veux un homme
Va-t'en t'le chercher

A la pêche des moules

A la pêche des moules
Je n'veux plus y aller,
Maman.
A la pêche des moules
Je n'veux plus y aller,
Les garçons de Marennes
M'ont pris mon panier,
Maman.
Les garçons de Marennes
M'ont pris mon panier.

Les garçons sont volages
Comme pluie au vent,
Maman.
Les garçons sont volages
Comme pluie au vent,
Les filles sont fidèles
Comm' l'or et l'argent,
Maman.
Les filles sont fidèles
Comm' l'or et l'argent.

Ah quand ils vous tiennent
Les jolis enfants,
Maman.
Ah quand ils vous tiennent
Les jolis enfants,
Ils vous font tant d'caresses
Et de compliments,
Maman.
Ils vous font tant d'caresses
Et de compliments.

Sur le pont de Marennes
J'ai dramé mes bas,
Maman.
Sur le pont de Marennes
J'ai dramé mes bas,
Mes bas et mes jarr'tières
Et mes jupons blancs,
Maman.
Mes bas et mes jarr'tières
Et mes jupons blancs.

Ce sont les dames de Paris

Ce sont les dames de Paris (bis)
Qui ont fait blanchir leur logis
Belle j'entends bien tourner la meule
De moulin quand elle va bien (ter)

Qui ont fait blanchir leur logis (bis)
Depuis la table jusqu'au lit
Belle j'entends bien tourner la meule
Du moulin quand elle va bien (ter)

Depuis le lit jusqu'au jardin (bis)
Dans ce jardin il y a un nid
Où les oiseaux font faire leur nid
La caille et la jolie perdrix (ter)

La caille a dit dans son latin (bis)
Que tous les hommes de valent rien
Quand aux jeunes filles je les soutiens
Pour faire des culottes aux Prussiens (ter).

Ce sont trois jeunes marins

Ce sont trois jeunes marins (bis)
Tous trois natifs de Nantes les gars
Tous trois natifs de Nantes

Ils se sont embarqués (bis)
Sur un beau trois-mâts barque les gars
Sur un beau trois-mâts barque

Ls vents leur étaient bons
La mer était contraire

Elle les a rejetés
Sur les côtes d'Angleterre

Auprès du p'tit moulin
Moulin qui moud la lande

Dans ce moulin il y avait
Trois jolies filles blondes

La belle si tu voulais
Nous coucherions ensemble

Dans un grand lit carré
Garni de roses blanches

Aux quatre coins du lit
Le rossignol y chante.

Et au milieu du lit
L'amant et son amante.