Vénéré par les Aztèques qui en dégustaient les bulbes, le dahlia arriva en Europe dans la poche d'un brave curé espagnol rentrant du Mexique et voulant ainsi nourir les pauvres !
Si culinairement parlant le dahlia n'est pas extraordinaire, il donne en fin d'été à nos jardins champêtres une note follement romantique. Par la diversité de ses fleurs, de ses tailles (il y en a des nains pour les jardiniers de terrasse et des géants à tuteurer contre le vent au jardin).
Au printemps (mars-avril) tu choisiras des oignons de dahlias bien durs et sans traces de maladie munis d'un embryon de tige et - si le froid menace encore - place-les en pré-végétation (comme les cannas) avant de les installer au jardin dans une bonne terre humifère et riche, bien drainante, à 10-15 cm de profondeur (installe le tuteur en même temps pour ne pas blesser le bulbe). Ménage une cuvette pour les arrosages qui seront copieux tout au long de la période de culture. Quand les premières feuilles naissent, méfie-toi des limaces.
Les engrais organiques (corne, sang) sont bénéfiques à cette fleur. Il existe enfin un dahlia en arbre (Dahlia imperialis) qui monte à 4 m et dont la fleur géante peut être blanche ou mauve. Malheureusement, ce dahlia est peu rustique car il fleurit en novembre et est à réserver aux climats doux.
A collerettes, cactus, le dahlia a une floraison très variée.
De quoi combler d'aise un jardinier amoureux des couleurs (sauf les dahlias bleux ou noirs qui sont l'apanage de la littérature américaine).