Les instances de l'URSI, l'Union républicaine pour un socialisme individuel, se sont réunies durant le weeck-end à Molsheim-sur-Gironde pour évoquer une rentrée politique responsable et combative. Tous les barons, ténors et éléphants de la minorité actuelle étaient donc là, à l'exception de beaucoup qui avaient préféré ne pas venir afin de préserver l'unité du mouvement à laquelle ils sont tous individuellement attachés.
Très en verve, François Grassouillet monta le premier à la tribune et annonça qu'il ne serait pas candidat, mais qu'il n'excluait rien et que si on lui demandait poliment il le serait de bon coeur. Puis ce fut au tour de Martine Laboulette de lui succéder. Elle non plus ne sera pas candidate, sauf si les circonstances l'y obligent, ce qu'elle pense de plus en plus fortement. Plus papillonnant que jamais, le député de Saône-Maritime Arnaud de Bourépif annonça une grande offensive contre un gouvernement qui se permet tout, alors qu'il pourrait au moins demander. De très vifs applaudissements saluèrent Bourépif lorsqu'il fustigea ceux qui, au nom de pseudo-réformes constitutionnelles, étaient prêts à se faire enpapaouter dans les arrières-cuisines du palais présidentiel.
Tous les courants du parti étaient d'ailleurs représentés, sauf douze qui n'avaient pas pu venir pour des raisons personnelles.
Jacques Mailhot