Tandis que les instances européennes tentent d'aplanir tant bien que mal les divergences qui opposent la plupart des vingt-sept pays de l'Union, les peuples du vieux continent parviennent-ils à faire mieux que leurs gouvernements ? On peut en douter à l'aune de la récente "guerre germano-galloise des chaises longues", que relate le Daily Mail de Londres.
Glynn Bowden transporte à bord de son car cinquante-cinq touristes gallois vers Viana Marina, une station balnéaire de la Riviera italienne. Dès le lendemain de leur installation, les Gallois constatent que, faisant fi des traditions qui régissent l'occupation des chaises longues, des Allemands se lèvent dès l'aube pour draper les transats d'une serviette de bain et marquer ainsi leur territoire. Ils en sont réduits à s'nstaller incorfortablement sur des chaises en plastique. Ils s'en plaignent à Bowden qui, le matin suivant, ramasse les serviettes et les jette dans la piscine. La tension monte d'un cran. Le lendemain, les touristes allemands se lèvent plus tôt encore pour s'approprier les précieuses chaises longues. Bowden collecte à nouveau les serviettes et va cette fois les brûler sur la plage. La police italienne l'arrête. Cependant, soucieux de maintenir le calme, l'hôtelier renonce à porter plainte contre lui, et propose aux belligérants de ratifier un accord territorial, au terme duquel il est convenu que la moitié des chaises longues sera réservée aux Allemands et l'autre moitié aux Gallois.
L'avenir de l'Union européenne l'a échappé belle !