Une beauté fragile qui revient au goût du jour.
Nom latin : Papaver rhoeas L.
Famille : papavéracées.
Autres noms : ponceau, poinceau, pavot-coq, gravesole, pavot des champs.
Etymologie : du mot celtique "papa" signifiant bouillie : on dit que l'on mettait du suc de pavot dans la bouillie des enfants pour les endormir.
Origine : surtout hémisphère nord.
Description, écologie : plante annuelle, de 20 à 60 cm, poilue. Feuilles à lobes étroits et dentés. Fleurs à deux sépales et quatre grands pétales rouges écarlates de 7 à 10 cm, apparaissant d'avril à juillet. Le fruit est une capsule, laissant échapper des graines par des pores. Il préfère des sols calcaires. Autrefois envahissant dans les champs et moissons, il est devenu rare par l'emploi des herbicides.
Confusions possibles : aucune.
Utilisations culinaires : dès le mois de février, on récolte les petites rosettes bien avant la floraison. Les feuilles se consomment de préférence cuites à l'eau ou à la vapeur. On peut les consommer crues, mais coupées finement car les poils irritent la gorge. Les pétales peuvent être ajoutés en petites quantités aux salades "pour faire joli". Les graines de coquelicot sont très utilisées en pâtisserie.
Utilisations médicinales : grâce aux mucilages qu'ils contiennent, les pétales en infusion sont béchiques, adoucissants, émollients et aussi sédatifs. On en fait aussi des sirops.
Autres utilisations : il existe un grand nombre de variétés horticoles de coquelicots, de toutes les couleurs et souvent à fleurs doubles.
Conclusion : malgré sa mauvaise réputation d'adventice des cultures, le coquelicot jouit en revanche d'une très bonne image de marque auprès du public : on le voit refleurir sur les bords de route où il est semé, pour le plaisir des yeux.