A la Belle Epoque, les roses étaient surtout cultivées dans un but industriel. Elles entraient notamment dans la fabrication de savons, de parfums, d'eau de rose, d'huiles essentielles, de poudres et de crèmes, autant de produits prisés par les élégantes de l'époque. C'est surtout sur les hauteurs de Grasse, dans les Alpes-Maritimes que s'étendaient le plus grand nombre de champs de fleurs de toutes sortes et aussi que se trouvaient les plus prestigieux parfumeurs. Puis, de plus en plus, avec la mode des produits de beauté, se développa l'industrie de la distillation de fleurs.
Au début du XXe siècle, notamment dans le Gâtinais, en Essonne, en Seine-et-Marne et dans le Loiret, on commença à cultiver le crocus, dont les stigmates séchés donnent le safran. Ce dernier était et est toujours, utilisé en teinturerie, en médecine et en cuisine. Dans les années 1900, chaque Jeudi Saint, l'on vendait des safranées, beignets au safran, à la porte des églises.
Dans le Jura, la région de Pontarlier se spécialisa, à partir de 1797, dans la culture de l'absinthe, plante vivace aromatique. Cette production s'effectuait pour le compte d'un certain Henri-Louis Pernod qui créa une boisson bientôt surnommée la "fée verte" et dont la consommation fut interdite le 16 mars 1915.