Durant des siècles, les courants marins entraînèrent d'énormes graines bilobées en forme de fesses jusque sur les côtes indiennes ou africaines, mais personne ne savait quel végétal les produisait.
![Une noix de coco très particulière Coco_fesse](https://2img.net/h/www.unmondeailleurs.net/wp-content/uploads/coco_fesse.jpg)
Le fruit était en fait une noix de coco, et l'arbre un palmier dont on ignorait l'habitat jusqu'à la découverte de l'archipel des Seychelles en 1768 par une expédition française : sur une de ses îles paradisiaques, apparut aux explorateurs une extraordinaire végétation de palmiers de 35 mètres de haut aux feuilles immenses et portant des noix vertes revêtues d'une couche fibreuse qui renfermaient la fameuse graine.
L'île fut baptisée Praslin en l'honneur du ministre de la Marine de Louis XV; Gabriel de Choiseul, duc de Praslin, et le coco-fesse lui fut dédié, d'où l'expression gauloise : "cucul la prasline" !
Si la graine a des formes suggestives, les grands épis provoquants portés par l'arbre mâle ne le sont pas moins.
![Une noix de coco très particulière Coco_de_mer_male](https://2img.net/h/www.unmondeailleurs.net/wp-content/uploads/coco_de_mer_male.jpg)
Quant au germe, il émerge de la fente de la noix au milieu d'une touffe de poils...
En raison de ces évocations sexuelles, de puissantes propriétés aphrodisiaques sont prêtées à ce végétal... mais ces vertus n'existent pas !
La culture du cocotier des mers en dehors de son habitat naturel est plutôt rare.
Aussi, la vallée de Mai sur l'île de Praslin, avec ses 4 000 arbres dont certains dépassent les 800 ans, a été classée par l'Unesco patrimoine mondial de l'humanité.