Une aide-soignante de Lille qui s'était procuré plus de 15 000 comprimés d'antidépresseurs en consultant 69 médecins et en se rendant dans 78 pharmacies en un mois a écopé d'un rappel à la loi.
Les faits, qui remontent à janvier 2002, n'avaient pas été remarqués à l'époque car il n'y avait "aucune vérification" à la Sécurité sociale, a-t-on appris plus tard de source judiciaire.
"Il n'y a pas d'infraction", a déclaré le procureur de Lille, estimant que "dans ce genre de cas, on est à la limite du judiciaire, du médical et de la psychiatrie".
Cette patiente n'a pas fait établir de fausse ordonnances, et ne s'est pas livrée à un trafic. "Pour qu'il y ait trafic, il faut qu'il y ait rareté, or ici ce sont des médicaments qu'il est relativement facile de se faire prescrire", le Prozac et le Stilnox, un somnifère.
Le procureur, qui a recommandé à l'aide-soignante de se soigner, n'a pas estimé non plus qu'elle pouvait être condamnée pour escroquerie àla Sécurité sociale.
Bisous
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Alice
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