L'axome de Gaïa
J'ai pleuré la montane et ses flancs éventrés,
Plaies de pierres blanchâtres et de gravas douteux.
Les chamois sont heureux, se poursuivant à deux
Mais fuient les veines creuses et l'herbe desséchée.
Vaines lamentations sur les plages souillées,
Plastique et pétrole cassent mon rêve bleu.
Faute aux politiciens et financiers véreux.
Où sont les coquillages et le sable mouillé?
Là où se posent les yeux, les déchets sont légions
Et le vent baladeur apporte des poisons.
Gaïa, la belle bleue ne se reconnaît plus.
Nourrissant de ses flancs les serpents qui la tuent,
Ele agonisera, bientôt ne pourra plus
Supporter les humains que déchoit le destin.
Jean-louis Latsague
24 janvier 2006Bisous
![coeur](/users/3212/53/92/24/smiles/hear.gif)
Alice
![rose](/users/3212/53/92/24/smiles/flow.gif)