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 Malbrouc

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Joa
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Joa


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MessageSujet: Malbrouc   Malbrouc EmptyJeu 28 Sep - 10:26

Ce conte est reproduit ici tel qu'il était dit en 1875 par un conteur de Saint-Jean-de-Luz. On pourra cependant reprocher au transcripteur de ne pas avoir "nettoyé" un peu mieux ce texte, sans doute par souci d'en garder le pittoresque.

Comme bien souvent dans ce monde, il y avait un monsieur et une dame ; ils étaient chargés d'enfants et très pauvres. Le mari allait tous les jours à la forêt chercher du bois pour sa famille. La femme redevint enceinte. Pendant que l'homme était à la forêt, un jour, il lui arriva un monsieur qui lui dit : "Que faites-vous, ami ? - Je fais du bois pour nourrir ma famille. - Vous êtes donc bien pauvres ? - Oui, oui ! - Si vous voulez me faire, suivant votre loi, parrain de votre premier enfant, je vous donnerai beaucoup d'argent." Il lui répond que oui, qu'il le fera. Le nouveau venu lui donne donc force argent. Il revient à la maison.
La femme accoucha vite, et ils attendirent, ne sachant où mander le parrain, car ils ne savaient pas où il demeurait. Mais il apparut de lui-même et tous allèrent à l'église où il donna à l'enfant le nom de Malbrouc. Comme ils revenaient à la maison, voilà que le parrain et l'enfants disparurent. Le père et la mère furent très en peine, quoiqu'ils eussent d'autres enfants ; mais, avec le temps, leur peine diminua.
Là où il se trouvait, chez des sorciers qui avaient déjà trois filles, le petit Malbrouc grandit beaucoup, très vite ; à sept ans, il était grand comme un homme. Son parrain lui dit : "Malbrouc, veux-tu aller à ta maison ?" Il lui répond : "Ne suis-je pas ici dans ma maison ?" Il lui répond que non, et s'il veut qu'il aille là-bas pour trois jours : "Va à telle montagne, et la première maison que tu verras est la tienne."

Il va à la montagne ; il voit la maison et y va. Il trouve ses deux frères en train de scier du bois sur la porte. Il leur dit qu'il est leur frère. Ils ne veulent pas le croire et le font entrer, et il dit à son père et à sa mère qu'il est Malbrouc. Ils sont stupéfaits de voir un tel homme à l'âge de sept ans. Ils passèrent les trois jours dans la joie, et il dit à ses frères qu'il y aurait de la place pour eux dans la maison de son parrain, et qu'ils doivent y venir avec lui. Ils partent donc tous trois. Quand ils arrivèrent, la sorcière n'était point contente. Elle dit à son mari : "Je ne sais pas, moi, si ces trois hommes ne nous ferons pas quelque chose ; je n'ai aucune confiance ; il faut que nous les tuions."
Le mari ne le voulait pas ; mais comme la sorcière ne lui laissait pas de paix, il lui dit qu'il les tuerait dans trois jours. Que fit le petit Malbrouc ? Leurs filles se mettaient la nuit des couronnes sur la tête, et le petit Malbrouc et ses frères des bonnets. Le petit Malbrouc leur dit qu'ils devraient changer de coiffure et que c'était leur tour d'avoir des couronnes. Les filles les leur donnèrent avec plaisir. Une nuit donc, le mari y va ; il touche les têtes, et reconnaissant les bonnets tue ses trois filles. Le petit Malbrouc, ayant vu cela, réveille ses frères, prend des bottes qu'avait son parrain et qui faisaient sept lieues, prend ses frères sur ses épaules, et ils partent et vont, vont, vont. La sorcière dit alors à son mari : "Rends-moi maintenant un compte exact de ceux que tu as tués ; je ne suis pas du tout tranquille ; aurais-tu fait quelque ânerie ?" La sorcière y va et trouve ses trois filles mortes. Elle était dans une colère rouge, mais il n'y avait point de remède.
Le petit Malbrouc et ses frères arrivent dans un endroit royal et voient que tout le monde y est triste. Ils demandent ce qu'il y a, et on leur dit que le roi a perdu ses trois filles, et qu'on ne peut les trouver nulle part. Malbrouc dit : "Je les trouverai, moi !" On dit cela au roi, qui le fait venir et lui dit qu'il les lui donnera.
Les trois frères partent. A peine ont-ils fait un peu de chemin qu'ils rencontrent une petite vieille. Elle leur demande : "Où allez-vous ainsi ? - Chercher les trois filles du roi." La vieille leur dit : "Retournez chez le roi et demandez-lui trois brasses de corde neuve, un seau et une clochette." Ils reviennent, et le roi leur donne ce qu'ils lui demandent. Ils retournent à cette petite vieille, et elle leur dit qu'elles sont dans ce puits. L'aîné se met dans le seau et leur dit qu'il sonnera la clochette quand il aura peur. Il descend et a peur, et sonne la clochette, et on le ramène en haut. Le second y va et descend plus au fond ; mais il sonne aussi la clochette, car il a peur. Malbrouc y entre donc et leur dit : "Quand je tirerai le seau en bas, alors vous le remonterez." Il descend et voit d'une façon quelconque qu'il y a là, sous la terre, une belle maison, et il voit une belle jeune dame sur les genoux de laquelle un grand serpent demeurait endormi. Quand elle aperçoit Malbrouc, elle lui dit : "Allez-vous-en de grâce d'ici ; il n'a plus que pour trois quarts d'heures de sommeil, et s'il se réveille, c'est est fait de vous et de moi." Il lui répond : "C'est égal ; posez doucement, doucement, sans le réveiller, ce serpent à terre." Elle le fait, et il emmène la jeune dame. Il la met dans le seau et tire.

Il s'en va à une autre chambre et voit une autre dame encore plus belle. Un lion dormait, le tête sur ses genoux. Celle-là aussi lui dit : "Allez-vous-en d'ici vite ; il n'a plus que pour une demi-heure de sommeil, et s'il se réveille s'en est fait de vous et de moi." Malbrouc lui dit : "Posez doucement, doucement, la tête de ce lion à terre, sans le réveiller." Elle le fait. Malbrouc l'emmène et entre dans le seau avec elle, et ses frères les montent tous les deux.
Ils écrivent au roi de venir les chercher, qu'ils ont trouvé deux de ses filles. Comme vous le pensez, le roi envoie tout de suite un carrosse pour les chercher, et il fait de grandes fêtes. Le roi dit à Malbrouc de choisir parmi les deux celle qu'il veut pour femme. Malbrouc lui dit que, quand il aura trouvé la troisième soeur, celle-là sera sa femme, et qu'on donne ces jeunes dames à ses deux frères. On fait comme Malbrouc a dit, et il part à la recherche de sa future épouse.
Il va, va, va, et tout le gibier le connaissait. Comme il marchait, il rencontre un loup, un chien, un milan et une fourmi, qui l'appellent et lui disent : "Où vas-tu, Malbrouc ? Voici trois jours que nous sommes là pour nous partager ce mouton, et nous ne pouvons nous mettre d'accord ; mais tu vas nous faire les parts." Malbrouc s'avance donc, tremblant qu'on ne le partage, lui aussi. Il coupe la tête et la donne à la fourmi en lui disant : "Tu auras là de quoi manger, et la maison aussi." Il donne les entrailles au milan et, pour le loup et le chien, partage le mouton en deux. Il les laisse bien contents, et reprend son chemin sans rien dire.
Quand il eut fait un peu de chemin, la fourmi dit : "Nous n'avons rien donné à Malbrouc pour sa récompense !" et le loup le rappelle. Malbrouc revient, tremblant que ce ne soit son tour et qu'ils ne veuillent le manger, lui aussi. La fourmi lui dit : "Nous ne t'avons rien donné pour avoir si bien fait notre partage ; mais quand tu voudras devenir fourmi, tu auras assez de dire : Jésus ! fourmi ! et tu deviendras fourmi." Le milan lui dit : "Quand tu voudras devenir milan, tu diras : Jésus ! milan ! et tu seras milan." Le loup lui aussi dit : "Quand tu voudras être loup, tu diras : Jésus ! loup ! et tu seras loup." Le chien, de même. Malbrouc repart dans la joie.

Comme il allait dans la forêt, une pie lui dit : "Où vas-tu, Malbrouc ? - A la recherche de la fille de tel roi ! - Tu ne la trouveras pas facilement ! Après la délivrance de ses soeurs, elle a été emmenée dans une île de l'autre côté de la mer Rouge, et là elle est retenue prisonnière dans une belle maison. Les portes et les fenêtres ont de si petits interstices, que rien ne saurait entrer dans cette maison, si ce n'est une fourmi." Malbrouc, ayant appris cette nouvelle, s'en alla content, dans l'espoir de trouver sa princesse. Il va loin, loin, loin, et arrive devant cette île. Se rappelant ce que lui a dit le milan, il dit : "Jésus ! milan !" et il devient tout de suite milan. Il s'envole et va jusqu'à l'île.
Ainsi que la pie le lui avait dit, il voit qu'il n'y entrera qu'à l'état de fourmi et dit : "Jésus ! fourmi !" et, devenu fourmi, entre par une petite fente. Il est étourdi de voir la beauté de cette jeune dame. Il dit : "Jésus ! homme !" et redevient homme. Cette jeune dame, en le voyant, lui dit : "Allez-vous-en d'ici bien vite, ou c'en est fait de votre vie ; il va arriver, avant un quart d'heure, un terrible corps sans âme, et vous serez fini." Il lui répond : "Je redeviendrai fourmi et me mettrai dans votre gorge ; mais ne me serrez pas trop, car je serais écrasé." Aussitôt qu'il a dit cela arrive le monstre. Il donne à la dame des perdrix et des palombes pour sa nourriture, et lui-même mange des serpents et quelques autres saletés. Il lui dit qu'il a mal à la tête et de prendre le marteau, et de lui en donner des coups sur la tête. Elle pouvait à peine soulever le marteau, tant il était grand ; mais elle le frappa comme elle put.
Le monstre part. La fourmi sort de son endroit et, après les avoir préparées avec la jeune dame, ils mangent les perdrix et les palombes. Malbrouc lui dit : "Il faut que vous lui demandiez, comme si vous aviez une grande peine, comment il faudrait faire pour le tuer, et vous lui direz combien vous seriez malheureuse si on le tuait, et que vous mourriez de faim prisonnière dans cette île." La dame lui dit que oui.

Le monstre revient et lui dit : "Aïe ! aïe ! ma tête ! prenez le marteau, et frappez-moi fort !" La dame s'y met jusqu'à ce qu'elle soit fatiguée et lui dit alors combien elle serait malheureuse s'il venait à mourir. Il lui répond qu'il ne peut être tué ; que celui qui saurait le faire saurait un grand secret. Elle lui dit : "Moi, je ne voudrais sûrement pas vous tuer : sans vous, je mourrais de faim dans cette île, et je n'y aurais aucun avantage ; dites-moi donc ce qui vous tuerait." Il lui dit que non ; que d'autres fois une femme a perdu un homme et qu'il ne le lui dira pas. "Vous pouvez me le dire, oui ; à qui le dirais-je ? Je n'ai personne à voir, et personne ne peut venir ici." A la fin, à la fin, il lui dit donc : "Il faudrait tuer un loup terrible qui est dans la forêt ; dans ce loup il y a un renard ; dans ce renard, il y a une palombe ; cette palombe a dans la tête un oeuf, et si on me donnait avec cet oeuf un coup sur le front, je mourrais ; mais qui saura tout cela ? Personne." La princesse lui dit : "Personne heureusement ; moi-même je mourrais." Le monstre s'en va comme d'habitude, et la fourmi sort, bien contente, comme vous pensez, de savoir le secret.
Le lendemain, Malbrouc part à la forêt. Il voit un loup terrible et dit tout de suite "Jésus ! loup !" et il devient loup. Il va contre l'autre loup. Ils se mettent à se battre, et il a la victoire, et il l'étrangle. Il le laisse là et revient vers cette dame dnas l'île et lui dit : "Nous avons le loup mort, et je l'ai laissé dans le bois." Ensuite, le monstre arrive en criant : "Aïe ! aïe ! frappez-moi vite la tête !" Elle lui frappe la tête jusqu'à ce qu'elle soit fatiguée, et il dit à la princesse : "On a tué le loup ; je ne sais s'il va m'arriver quelque chose ; j'ai bien peur ! - Vous n'avez pas de quoi avoir peur ; à qui aurais-je rien dit ? Personne ne peut entrer ici."
Quand il est parti, la fourmi aussi va au bois. Il ouvre le loup, et il en sort un renard qui s'échappe vite. Malbrouc dit : "Jésus ! chien !" et il devient chien. Il se met rapidement à la poursuite du renard ; il l'attrape. Les deux se battent, et il l'étrangle aussi. Il l'ouvre, et il en sort une palombe. Malbroux dit à l'instant : "Jésus ! milan !" Il devient milan et vole après la palombe. Il l'attrape avec ses serres terribles et lui ôte de la tête cet oeuf précieux. Il revient tout fier à la maison de sa jeune dame, et lui conte qu'il a fait son affaire bellement, et que c'est maintenant son tour à elle, qu'elle fasse la sienne. Et il reprend la forme d'une fourmi.
Notre monstre arrive en criant que c'est fini, qu'on a pris l'oeuf à la palombe, et qu'il ne sait ce qu'il va devenir. Il lui dit : "Frappez-moi du marteau sur la tête." La jeune fille lui dit : "De quoi avez-vous peur ? Qui a trouvé cet oeuf ? Et comment pourrait-on vous en frapper le front ?" Il le lui montre en lui disant : "Comme ceci." La jeune fille avait l'oeuf dans sa main ; elle en frappe le monstre comme il avait dit, et il tombe raide mort.

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MessageSujet: Re: Malbrouc   Malbrouc EmptyMar 3 Oct - 9:25

.../...

Au même instant, la fourmi sort et lui dit qu'ils doivent s'en aller tout de suite à la maison du père de la jeune dame. Ils ouvrent une fenêtre, et le jeune homme se fait milan, et il dit à la jeune fille : "Tenez-vous fortement à mon cou." Il s'envole et arrive de l'autre côté de la mer Rouge, et ils écrivent au roi de les envoyer chercher le plus tôt possible. Tout de suite le roi le fait, et pensez quelles joies et quelles fêtes il y eut dans cette cour ! Le roi voulait les faire marier tout de suite ; mais Malbrouc ne voulait pas, disant qu'il avait besoin d'apporter une dot. Le roi lui dit qu'il a déjà gagné assez ; mais il ne veut rien entendre et part.
Il va, va, va à la maison de son parrain. Il y avait là une vache qui avaient les cornes en or qui portaient des fruits de diamant. Un garçon gardait cette vache dans le pré. Malbrouc lui dit : "Eh ! n'entends-tu pas que la maître t'appelle à grands cris ? Va vite voir ce qu'il veut !" Le farçon le croit et y va. De la fenêtre le maître lui fait : "Où vas-tu donc, laissant la vache ? Retourne-t-en vite ; je vois Malbrouc qui va par là." Le garçon va bien vite, mais il ne trouve plus la vache. Malbrouc s'en était allé tout fier offrir la vache à sa future épouse, qui en fut bien contente. Le roi voulait qu'ils se mariassent : ils étaient assez riches. Malbrouc ne voulait pas encore, disant qu'il avait à offrir au roi un souvenir.
Il repart encore pour la maison de son parrain. Il voulait lui voler une lune qu'il avait, et qui éclairait à sept lieues. Le parrain de Malbrouc buvait tous les soirs une barrique d'eau ; Malbrouc la vide entièrement. Quand arrive le soir, son parrain va à la barrique pour boire, et il la trouve vide. Il va chez sa femme et lui dit qu'il n'y a pas une seule goutte d'eau, et qu'elle aille en chercher, parce qu'il a grand soif. Sa femme lui dit qu'il fait noir, qu'il allume sa lune. Il l'allume et la met au-dessus de la cheminée, sur le toit. Quand tous furent à la fontaine, Malbrouc va prendre cette lune et la porte à son beau-père. Celui-ci lui dit stupéfait : "Vous avez maintenant agi grandement ; mariez-vous." Mais il ne veut pas encore, disant qu'il faut qu'il apporte encore quelque chose.
Il repart donc. Son parrain avait un instrument de musique qu'il suffisait de toucher pour lui faire jouer n'importe quel air, et qui s'entendait à sept lieues. Il entra dans la maison de son parrain, et à peine a-t-il mis la main sur l'instrument que celui-ci se met à faire de la musique. Le parrain l'entend, arrive et trouve là son filleul. Il le prend et le met dans une cage de fer. Le monsieur et la dame étaient bien contents. Ils lui disent que, le soir même, ils vont le faire cuire et le manger. Le parrain va à la forêt chercher du bois, et sa femme se met à scier des bûches ; mais elle se fatiguait beaucoup. Malbrouc, le filleul, lui dit : "Tirez-moi d'ici, et je vous scierais toutes ces bûches ; cela ne vous empêchera pas de me tuer ce soir." Elle le délivre donc. Après avoir scié quelques bûches, il en prend une, la plus grosse, et frappe la femme de son parrain jusqu'à la tuer. Il fait un grand feu et la met à cuire dans un chaudron. Il prend l'instrument de musique et sort de cette maison. Le parrain, entendant la musique, se dit en lui-même : "Ma femme n'a pas pu y tenir ; elle a tué sans doute Malbrouc, et pour m'en montrer sa joie a pris l'instrument." Et il ne s'en inquiète pas davantage. En arrivant chez lui, il est très satisfait en voyant que le chaudron est sur le feu. Mais, en s'approchant, il y voit de longs cheveux ; il les tire un peu plus dehors et reconnaît sa femme qui est déjà à moitié cuite. Pensez quelle fut sa peine !

Le petit Malbrouc était allé à la maison du roi. Il se maria avec sa chère princesse. Ils firent de grandes fêtes, et comme le roi vieillissait un peu, il lui donna sa couronne : Malbrouc l'avait bien gagnée ; et ils vécurent tous heureux. Ses deux frères aussi devinrent rois.

Wenworth Webster et Julien Vinson, Contes, récits et légendes des pays de France
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