ou Café maison
Ce café se prépare dans une "guezoua", récipient métallique à col étroit et large base, avec un manche assez long.
0.5 litre d'eau
5 à 6 cuil. à soupe de café moulu très fin.
Tu fais bouillir l'eau. Dès qu'elle commence à frémir, tu ajoutes la poudre de café, 1 cuil. après l'autre, sans cesser de remuer.
Tu retires du feu, sans éteindre. Tu remets le café sur le feu lorsque le niveau de la mousse aura baissé. Tu laisses bouillir, puis tu éteins.
Tu laisses reposer 2 à 3 mn, puis tu sers, avec ou sans sucre, selon les préférences de chacun.
Variantes : Si dans l'Algérois et dans la région de Jijel, on préfère déguster son café avec 2 ou 3 boutons de fleur d'oranger -frais ou séchés), dans le Constantinois, on apprécie la saveur du café parfumé avec quelques gouttes d'extrait de pétales de roses.
Dans la région de M'zab (Ghardaîa), le sucre est introduit en même temps que la poudre de café. Plus au Sud (Djanet) et dans le Sud-Est (Tébessa), on préfère corser le café en ajoutant du poivre noir au moment de la préparation.
L'une des coutumes, qui ne subsiste que dans les campagnes profondes et dans le Sud, est de prendre le thé ou le café, assis en tailleur et en ronde autour d'un kanoun (sorte de petit brasero, pot en terre cuite, alimenté de charbon ou de petits bouts de bois), en même temps que l'une des personnes s'affaire à préparer la boisson.
Bonne dégustation...