Les femmes, les chômeurs, les personnes vivant seules et surtout celles ayant connu une rupture présentent davantage de risques de troubles dépressifs que le reste de la population, selon une étude de la Drees (ministères de l'Emploi et de la Santé). Partant du constat que "
la consommation d'antidépresseurs est en très forte progression en France", l'étude identifie les facteurs de risque d'épisodes dépressifs à partir de trois enquêtes réalisées entre 1999 et 2005: l'enquête Santé mentale en population générale (OMS) l'enquête décennale Santé (insee) et le batomètre Santé (Inpes).
Conclusion de cette étude: une femme présente "
entre 1,5 et 2 fois plus de risques qu'un homme" de vivre un épisode dépressif, relève l'étude que vient de publier la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques. Les troubles dépressifs apparaissent également "
étroitement liés" à la situation familiale et professionnelle. Pour les hommes comme pour les femmes,
"on observe moins d'épisodes dépressifs en couple, davantage pour le célibat et plus encore en cas de rupture" (divorce, séparation, décès).
Le mariage protègerait-il de la dépression?
Le risque d'un célibataire de vivre un épisode dépressif est entre 1,5 et 2,4 fois plus élevé que pour une personne mariée. Pour une personne vivant en couple, le risque est de 1,2 à 1,8 fois plus important que pour unr personne mariée. "
La circonstance la plus dédommageable est celle où le couple a été rompu", indique l'étude. Pour les hommes, c'est le veuvage qui est le plus fréquemment associé à des épisodes dépressifs, alors que pour la femme, c'est la séparation ou le divorce.
Les trois enquêtes montrent par ailleurs que le fait d'occuper un emploi est un facteur protecteur. Les chômeurs et les inactifs"
constituent la
population la plus exposée. Les chômeurs sont ainsi de 1,4 à 2,1 fois plus exposés ques les actifs occupés. Le lien entre inactivité et troubles dépressifs est davantage marqué par les hommes. L'étude note également que le risque"
diminue avec le niveau de diplôme". Il est moindre pour les cadres, les professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires. A l'opoosé, employés et ouvriers sont ceux qui souffrent le plus souvent d'épisodes dépressifs.
Bisous
Alice