Premier sourire du printemps, sa floraison précoce expose l'amandier aux gelées.
Originaire des montagnes de l'Asie centrale, l'arbre, lui, est résistant : il survit aux grands froids.
Il aime les sols caillouteux et secs.
Tu peux le planter dans le Midi, mais, si tu espères une récolte, il lui faudra un congénère pour la pollinisation.
L'amande est abondamment utilisée, sous différentes formes, en confiserie, en cusine, pour l'entretien du corps à l'intérieur comme à l'extérieur. Il y a amande douce... et amande amère : plus petite et à la coque plus dure, celle-ci est réputée pour son extrême toxicitée, qu'elle perd après avoir été distillée et débarrassée de son poison.
Les Romains louaient son efficacité pour prévenir les effets de l'alcool, et en croquaient trois ou quatre avant l'orgie.
Bien après eux, Brillat-Savarin en conseillait la consommation pour prévenir l'ivresse.
C'est dans l'Antiquité qu'auraient été inventés, par Cléopâtre, le premier bain moussant au lait d'amandes douces, et par Dragatus, à Rome en 177 av. J.-C., la première dragée, qui venait récupérer une amande tombée dans un pot de miel.
La même aventure serait advenue à l'apprenti cuisinier du duc de Choiseul-Pralin : ainsi naquit la praline.
Dès le XVIe siècle, les apothicaires de Verdun étaient passés maîtres dans l'art de la dragéification.