Le cassissier fait partie des arbustes sauvages des prairies et des bois frais d'Europe et même d'Asie.
On ne compte plus les bienfaits du cassis, le plus riche des fruits d'Europe en vitamine C, dont les feuilles présentent un grand intérêt en phytothérapîe, préparées en infusion en cas de douleurs rhumatismales et articulaires, et de diarrhées.
Apprécié des gourmets pour ses petites baies noires et délicieuses, il s'accomode sous forme de sirops, confitures, confiseries et liqueurs...
Consommé dès la fin du Moyen-Âge, sa culture se développe au XVIIIe siècle, en particulier dans la Côte-d'Or.
L'histoire du fameux kir commence par par celle du ratafia de Neuilly, breuvage à base d'alcool et de jus de fruits goûté et apprécié par Louis XV lors d'un retour de chasse, et que deux liquoristes dijonnais ont l'occasion de déguster lors d'un voyage à paris en 1841.
Lorsque les Bourguignons découvrent que le cassis est l'élément aromatique essentiel du fameux ratafia, ils décident de fabriquer la liqueur de manière industrielle.
En 1904, un garçon de café a l'idée de mélanger le vin blanc au cassis.
Cet apéritif devient lors de réceptions dans les mairies de la région la boisson bourguignonne par exellence avant de tomber presque dans l'oubli.
En 1950, le chanoine Kir, maire de Dijon et député, relance la tradition et donne son nom à cet apéritif.