Tous deux sont des mauvaises herbes rampantes aux longues tiges qui s'agrippent aux plantes avoisinantes dans nos jardins, au bord des chemins.
Le mouron rouge - qui a des fleurs rouges, des feuilles pointues et des tiges carrées - disparaît pratiquement en hiver ; en été il fleurit de manière continue, et sa sensibilité aux changements de température fait de lui une planet baromètre.
Il est toxique pour les mammifères herbivores.
Le mouron blanc est également appelé "mouron des oiseaux". Cetted annuelle aux tiges poilues rondes et aux feuilles ovales, pousse presque toute l'année.
Les oiseaux sont friands de la totalité de la plante, et surtout des minuscules graines contenues dans de petites bourses qui succèdent aux fleurs blanches.
Jusqu'au début du XXe siècle, il y avait à Paris des marchands de mouron qui fournissaient aux propriétaires d'oiseaux en cage des bottes de cette herbe.
Chargés de ballots ramassés dans la campagne, ils criaient dans les rues : "Du mouron pour les petits oiseaux ! Un sou la botte !"
Si tu as un jardin et des oiseaux, pense à cultiver quelques mauvaises herbes dont ils se régaleront : pissenlit, bourse à pasteur, séneçon, plantain et mouron blanc !