Seul représentant de son espèce, cet arbre, qui n'existe pratiquement plus à l'état sauvage, est un rescapé du temps des dinosaures.
On l'a cru, un temps, disparu à jamais.
Mais les moines boudhistes le cultivaient en Chine pour stimuler la circulation sanguine, vertu médicinale qui s'est vérifiée de nos jours.
Un botaniste allemand le découvre au Japon en 1690 et le ramène en Europe où des plants sont envoyés dans les jardins botaniques.
Le premier
Gingko biloba de France pousse à Montpellier, déchaînant la passion d'un riche particulier, Charles de Pétigny, qui se déclare prêt à en acquérir un spécimen à n'importe quel prix et en achètera finalement un en Angleterre pour la somme astronomique de quarante écus d'or - d'où peut-être son surnom qu'une version plus poétique attribue à l'éclat de son feuillage automnal.
C'est un des plus beaux conifères d'ornement avec ses feuilles d'un vert clair en forme d'éventail.
Il se plante dans un sol profond bien draîné.
Il supporte les grands froids, mais sa croissance est lente.
Il est recommandé de ne pas le tailler.
Tu as le choix entre le spécimen femelle au port étalé, comportant une amande délicieuse, et le mâle plus élancé.
On raconte que seuls les gingkos plantés devant les temples auraient survécus lors de la destruction d'Hiroshima en 1945...
Vérité ou légende
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