En 1892, à l’époque de la domination allemande au Tanganyika (Tanzanie), le baron Walter von Saint-Paul Illaire, gouverneur régional, aperçoit dans la jungle montagneuse de l’Usambara une fleur violette aux feuilles velues , bien abritées du soleil dans le creux d’unbe falaise verticale.
Ramenée en Europe et exposée au printemps 1893 à Gand, la fleur reçoit un accueil enthousiaste sous le nom de Saintpaulia.
Cultivée à grande échelle à partir de 1942, devenue rose, blanche, puis rouge et bicolore, cette petite fleur est aujourd’hui l’une des plus populaires plantes d’intérieur, mais l’espèce sauvage a pratiquement disparu. Victime de la déforestation qui menace son exigence d’ombre.
Bien qu’elle ressemble à une violette, ce n’en est pas une.
Réminiscence de son habitat d’origine, elle n’aime pas la lumière trop vive et craint l’eau ; il faut prendre garde de ne pas mouiller le feuillage et le cœur de la plante.
L’arrosage par bain de pied lui convient mieux
A une température constante de 20° et avec une solution nutritive tous les quinze jours, cette vivace au feuillage persistant peu fleurir toute l’année avec une courte période de repos en hiver.
Tu peux la multiplier par bouturage de feuilles dans un mélange sableux ou dans l’eau.
Une plante bien soignée dure sans difficultés plusieurs années.