Son nom lui vient du père Kamel, grand voyageur botaniste à qui l'on attribue son introduction en Europe, mais qui sans doute n'a jamais vu de camélias...
Dès le VIIe siècle, il agrémente les jardins d'ornement au Japon.
A leur retour d'Extrême-Orient, les aventuriers explorateurs dépeignent des "arbres de roses" géants à leurs auditeurs incrédules.
La publication deleur description botanique par un savant allemand leur donnera raison.
Le camélia est de la même famille que le théier - leur ressemblance a souvent trompé les marchands qui croyaient acheter au chinois un arbuste à thé et ne ramenaient qu'un arbuste d'ornement...
Il ne commence à être apprécié en Europe qu'au XVIIIe siècle.
Lorsque Joséphine cultive à la Malmaison les premiers camélias venus du parc royal de Caserte en Italie, la mode est lancée.
On en porte à la boutonnière, au chapeau, au corsage, dans les cheveux.
Mais on commet l'erreur de cultiver cette plante exotique en serre, ce qui la fait mourir, car le camélia est plus rustique qu'on ne le pense.
Son besoi, essentiel réside en une hygrométrie suffisantre.
Nantes est devenue au XIXe siècle, grâce au climat propice de la région, et à la passion des fleurs de Ferdinand Favre, maire de la ville, la capitale du camélia.