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 L'intersigne de Marie Merrien

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MessageSujet: L'intersigne de Marie Merrien   L'intersigne de Marie Merrien EmptyVen 3 Aoû - 21:20

Ma grand-mère, Marie Merrien, était allée demeurer chez sa fille, au Kernemez, près du bourg de Ploumilliau, afin de pouvoir assister tous les jours à la messe. Au bout de deux ans qu'elle était là, elle tomba malade. On pensa d'abord que ce n'était qu'une indisposition passagère ou l'effet de son grand âge. Mais son mal s'aggrava rapidement et elle mourut peu après. La nuit où elle mourut, tous ceux de la maison étaient rassemblés autour de son lit, excepté Jean Riou, le plus jeune de ses petits-fils, qui l'avait veillée, la nuit précédente, et qui s'était couché de bonne heure. Sa mère l'envoya réveiller, pour assister comme les autres au trépassement de sa grand-mère et prendre part aux prières communes. Il sauta hors du lit, s'habilla à la hâte et vint. Mais, comme il traversait la cour (car il couchait dans un pavillon sur la cour), il s'arrêta tout court et resta, un moment, immobile d'étonnement. Il venait de voir sa grand-mère sortir de la maison et se diriger tranquillement vers l'église de Ploumilliau, comme elle en avait l'habitude tous les jours. Jean pensa d'abord à lui adresser la parole; mais sa langue était paralysée par l'étonnement ou la peur, et il ne put prononcer une seule parole. Il entra dans la maison, et, quelques minutes après, sa grand-mère s'éteignit tranquillement.

Conté par Perrine Luzel qui dit tenir ce récit de son cousin Jean Riou et de sa cousine François Daniel, de Ploumilliau.
" Une veillée bretonne en 1836 ", Nouvelles Veillées bretonnes.


Bisous

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