Le henné est un arbuste épineux aux jolies fleurs blanches dont les feuilles fournissent un colorant roux orangé.
Celles-ci sont récoltées sans couper la plante, séchées à l'abri du soleil.
Depuis l'Iran, le henné a traversé les siècles, avec différents usages, avant d'être connu en Egypte, comme en témoigne la momie de Ramsès II dont les mains et les pieds en sont couverts.
Héritier de cultures très anciennes, il porte en lui toute l'âme des civilisations orientales et est désormais omniprésent dans la culture maghrébine ; il est l'un des "arbres du paradis" pour l'ensemble du monde musulman, peuplé de légendes et de croyances.
Sa vertu principale est de protéger l'individu, de former un rempart entre le corps qui en est enduit et les éléments extérieurs jnuisibles et néfastes.
Cette plante médicinale reconnue pour ses propriétés astringentes, antiseptiques et cicatrisantes, s'étend sur la plante des pieds, la paume des mains, les lèvres et même les ongles.
Elle soigne eczéma et mycoses, et réduit inflammations et douleurs.
En Europe, on la connaît surtout comme teinture capillaire qui, de plus, fortifie les cheveux.
Autrefois le tatouage au henné était un langage à la signification bien précise : l'absolu pour le cercle, la stabilité pour le carré, etc., dont les femmes voilées se servaient pour délivrer des messages aux hommes.
Aujourd'hui, il est devenu un véritable phénomène de mode.