Certaines ressemblances entre les deux plantes ont créé la confusion.
Nous avons pris l'habitude de nommer géraniums ces plantes à la floraison généreuse et éclatante ornant fenêtres et balcons durant toute la belle saison, et qui sont en réalité des pélargoniums.
Les vrais géraniums, ceux de nos campagnes, sont des plantes vivaces simples et régulières.
En plantant différentes espèces, tu auras des fleurs de mai jusqu'aux gelées dans une large palette de couleurs, et un beau feuillage persistant en hiver.
Au Moyen-Âge certains étaient connus pour leurs vertus curatives, comme l'herbe-à-robert, purgatif, ou le géranium sanguin, hémostatique.
Les pélargoniums sauvages sont originaires du sud de l'Afrique et ne sont pas rustiques sous nos climats.
Sur la route des épices, au XVIIe siècle, les navigateurs et botanistes qui faisaient escale au cap de Bonne-Espérance recueillaient certains spécimens de plantes indigènes.
Les premiers pélargoniums furent introduits en Angleterre en 1690, à l'origine d'une multitude d'hybrides spontanés ou provoqués.
De ces croisements sont nés toutes les variétés de géraniums-pélargoniums zonals, à port érigé, et ceux à feuilles de lierre qui se développent en cascades dans les balconnières avec le pouvoir d'éloigner les moustiques.
Le pélargonium odorant, découvert également en Afrique australe, fut introduit vers 1870 à l'île de la Réunion.
L'arôme fruité et floral de ses feuilles rappelle celui de la rose, d'où son nom de géranium rosat, cultivé et distillé à grande échelle, car son essence est très recherchée par les parfumeurs.