On doit aux Romains l'usage de la taille et de la greffe.
Il était fréquent dans l'Antiquité de voir des vignes conduites sur les arbres, censés transmettre leur force au cep.
La taille se faisait avec une serpette trempée dans la graisse d'ours ou de bouc : selon Pline, "tout ce qu'on ôte au bois on le donne au fruit".
Contre les insectes, les Romains pratiquaient des fumigations de bouses de vaches.
La date des vendanges était annoncée au son de la trompe, et il fallait attendre les vinalies, le 23 avril, pour être autorisé à goûter et à vendre le vin.
L'utilisation de raisins surmûris, ou l'adjonction de miel augmentaient la teneur en sucre e en alcool et permettaient un e meilleure conservation.
Eléments antiseptiques et stabilisateurs, les mélanges d'épices et d'aromates relevaient le goût du vin, gardé dans des amphores.
Celles-ci, enduites de résine et fermées par des bouchons de liège scellés à la poix pour l'étanchéité, étaient entreposées dans des apothèques, sortes de cave placées à l'étage dans les maisons, et parfois même exposées au soleil !
Le cru le plus estimé d'Italie était le cécube.
Boire le vin pur était le fait de barbares indignes de Bacchus, ils le coupaient toujours d'eau, généralement en quantités égales.
Ce breuvage divin a en outre longtemps était réservé aux hommes.
Un mari embrassait sa femme sur la bouche pour vérifier si elle avait bu, et répudiait la coupable...