Eté 2005, la sécheresse sévit en France. En restant dans l'Hexagone, ajoutons les tempêtes de 1999, la canicule de 2003 et les inondations de 2002, pour constater que ces phénomènes météorologiques et leurs conséquences sont souvent décrits comme anormaux. Ils relèveraient peut-être, entend-on ou lit-on, de ce "réchauffement climatique" dont les médias nous parlent de plus en plus souvent depuis les années 1990, voire de manpulations humaines...
Pourtant de graves sécheresses et des périodes de grande chaleur sont répertoriées dans notre pays depuis le VIe siècle. Depuis que la météorologie s'est constituée en science, à partir du XIXe siècle, et qu'elle a eu sa place dans la presse puis les médias audiovisuels, pas une année sans que l'on enregistre des températures ou des pluies jugées exceptionnelles. Mais les records sont fats pour être battus, et un phénomène météo perçu comme une anomalie peut ne pas l'être du tout si on le compare avec ce qui est arrivé dans u passé même proche. De plus, malgré les outils très sophistiqués, comme les satellites, et les énormes progrès qu'a connus leur science, les météorologues sont les premiers à affirmer qu'ils ne peuvet tout prévoir. Les situations chaotiques sont une donnée incontournable des états de l'atmosphère.