Nommé maréchal dès 1804, duc d'Elchingen en 1808 et prince de la Moskova après la retraite de Russie, il est pourtant de ceux qui poussent l'empereur à abdiquer.
Puis il se rallie à Louis XVIII qui le fait pair de France et, en mars 1815, le charge d'arrêter Napoléon qui vient de débarquer à Golfe-Juan.
Malgré la promesse de lui ramener l'évadé de l'île d'Elbe "dans une cage de fer", il tombe dans ses bras à Auxerre.
Arrêté après Waterloo, il est traduit devant la Chambre des pairs et condamné à mort le 6 décembre 1815.
Le lendemain, il est conduit près de l'Observatoire.
Le "Brave des Braves" refuse qu'on lui bande les yeux.
Quand c'est le moment, il met la main droite sur sa poitrine et crie : "Soldats, droit au coeur !"
Louis-Philippe, magnanime, accordera ue pension à sa veuve.
En 1853, une statue due au talent de Rude sera érigée presque à l'endroit où il fut fusillé.