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Découverte par le navigateur britannique James Cook pendant sa seconde expédition en 1772-1773, la Nouvelle-Calédonie que Cook nomma ainsi fut visitée par le navigateur français d'Entrecasteaux en 1793. En 1853, l'amiral Febvrier Despointes prend possession de l'île au nom de la France. L'île devient un territoire d'outre-mer en 1946 et bénéficie d'un statut d'autonomie interne depuis 1984. Après une première prise de gendarmes en otages par des indépendantistes le 22 février 1988, gendarmes libérés le lendemain, un évènement sanglant eut lieu en Nouvelle-Calédonie : 27 gendarmes furent cette fois pris en otage sur l'île d'Ouvéa et une opération pour les libérer se solda par la mort de 19 séparatistes, de 4 gendarmes et de 2 militaires. A la suite des Accords de Matignon signés le 26 juin 1988 et approuvés par les habitants du territoire, un référendum local sur l'indépendance de ce la Nouvelle-Calédonie devait être organisé en 1998. Il a été reporté et aura lieu dans une quinzaine d'années.
L'économie de la Nouvelle-Calédonie repose sur des activités diversifiées. L'agriculture a un rôle important : cultures de subsistances subtropicales (patate douce, taro, manioc...), plantations de café et de cocotiers, élevage d'ovins et de chèvres. La richesse du territoire est due au nickel qui s'y trouve (4/5 des exportations de la Nouvelle-Calédonie , troisième producteur de nickel du monde). Le tourisme joue un rôle de plus en plus important dans l'économie de ce territoire.
Villes principales :
Bourail, Fayaoué, Hienghéné, Koné, Nouméa, Poindimié, Poum, Tadinu, Thio, Ubatche
Îles principales :
îles Belep, îles Chesterfield, Grande-Terre, Huon, îles Loyauté (Lifou, Maré, Ouvéa, Tiga), Matthew et Hunter, île des Pins, Walpole
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