Jadis, lorsqu'on enterrait les morts, on recouvrait leur dépouille d'un grand drap, appelé linceul. L'image du fantôme qui apparaît recouvert de son linceul est particulièrement connue. On lui ajoute même parfois quelques chaînes pour le rendre plus impressionnant.
Si l'on en croit certaines légendes, les revenants avaient trois couleurs de linceul. Le blanc était réservé aux morts qui se trouvaient au paradis, tandis que le noir recouvrait les damnés de l'enfer. Le gris, enfin, correspondait au purgatoire, c'est-à-dire à cet entre-deux où les âmes purgeaient les mauvaises actions qu'elles avaient commises de leur vivant, afin d'avoir accès au paradis.
Au Moyen Âge, pour éviter que les morts ne s'échappent de leur tombeau, on prenait soin de fermer leur linceul avec une épingle, ou encore, de le coudre.
On racontait aussi que les morts tenaient beaucoup à leur linceul et qu'il ne fallait jamais y toucher, ni surtout le leur voler.
Le malheureux qui se livrait à un tel acte risquait d'y laisser sa vie.
Bisous
Alice
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